L'histoire du Soldat

d'Igor STRAVINSKY et Charles-Ferdinand RAMUZ

 

THÉÂTRE, MUSIQUE, DANSE - Création 2013 - Production : Le Temps Qui File

 

 

 

Mise en scène : Mathilde BOST

Direction musicale : Léonard GANVERT

 

Avec :

Le Lecteur (Edouard MICHELON), Le Soldat (Lionel RONDEAU),

Le Diable (Anne-Véronique BRODSKY), La Princesse (Ida BOST, rôle dansé)

 

Instrumentistes :

Clarinette (Germain-Cédric ROBERT / Claire TRIBOY - HEURTEVENT)

Basson (Kaori YOKOYAMA / Nicolas MORIN)

Cornet à pistons (Fabien GALVIER),

Trombone (Luc DELFORGE / Lucas PERRUCHON)

Percussions (Thomas CHABALIER / Héloïse BARSOTTI)

Violon (Aliona JACQUET – APRELEFF / Caroline LACROIX / Cécile NGUYEN)

Contrebasse (Anne VAUCHELET / Juliette HERBET / Raphaël SCHWAB).

 

Note d'intention :

Étonnamment contemporain, Histoire du Soldat nous plonge dans les interrogations et les angoisses qui traversent notre société. Une société de consommation qui nous a été donnée comme un rêve. Mais qui n’en est plus un. Et qui nous a tous rendus conformes, sans identité socioculturelle. Avec juste le goût amer de l’insatisfaction dans la bouche. Et la perte de nos racines et de nos repères.

 

Alors, demande le Soldat, QUI SUIS-JE? OÙ VAIS-JE? Qu’est-ce qui pourrait me rendre heureux et me satisfaire? Me rendre un peu de BONHEUR et d’ESPOIR EN L’AVENIR?

Et c’est cette quête que le Soldat mènera durant tout le spectacle… Jusqu’au gouffre final.

 

Le Diable incarne le pouvoir et la société qui transforment le récit à sa guise. Qui jouent avec le Sujet, cherchent à le rendre docile et conforme (sans forme? sans âme?). Et le Soldat se bat contre cette domination, tentant de jouer un rôle actif dans son destin. Il lutte contre cette emprise pour accéder à une Liberté.

 

L’œuvre de Stravinsky et Ramuz est riche par sa complexité et ses contrastes, son équilibre fragile, fait d’entrelacements entre musique et texte, qui se complètent, s’opposent et se répondent.

 

Riche aussi par ses contrastes, entre le foisonnement d’une société qui brasse de l’argent, qui explose, et se traduit musicalement comme un feu d’artifice débridé, et une société simple, un retour aux sources, accentué par les lignes musicales épurées. La langue de Ramuz, écrivain paysan, se veut une recherche hors cadre d’une langue brute, terreuse, cherchant l’essentiel par le son et les mots.

 

Mathilde BOST

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